
Un modèle 3D soutient la politique d'octroi des permis 5G
Où peut-on installer une nouvelle antenne 5G à Bruxelles ? Leefmilieu Brussel répond à cette question à l'aide d'un modèle urbain 3D actualisé. Avineon | Tensing entretient ce modèle numérique qui compte plus de 250 000 bâtiments et permet ainsi une évaluation rapide et fondée des permis dans une région soumise à des normes strictes en matière de rayonnement.
Le saviez-vous ?
- Bruxelles mène une politique stricte en matière de rayonnement – Avec des normes uniques plus strictes que la directive fédérale.
- Bruxelles Environnement examine les demandes 5G dans un rayon de 400 mètres – Parce que dans cette zone, le rayonnement peut avoir un impact sur les riverains
- La géométrie du toit est essentielle pour le calcul – La forme, la pente et l'orientation des toits déterminent l'impact des rayonnements
- On calcule systématiquement une atténuation des rayonnements de 60 % – Ce qui correspond au scénario le moins favorable pour les toitures
- Les toits en béton bloquent plus de 90 % des rayonnements – C'est pourquoi ils constituent souvent la base pour l'installation d'antennes
- Les toitures-terrasses sont déjà prises en compte dans l'évaluation – Mais elles ne seront automatiquement reconnues dans le modèle 3D que prochainement
Le défi – Contrôler le rayonnement
Pour évaluer si une antenne 5G peut être installée en toute sécurité, Bruxelles Environnement doit savoir exactement comment le rayonnement se propage dans un rayon de 400 mètres. Le logiciel disponible calcule cela, mais il dépend entièrement de données 3D précises sur les toits, les murs et les matériaux de construction. Sans cette précision, des permis peuvent être refusés ou approuvés à tort.
La solution – Une prise de décision sûre
Afin d'évaluer correctement chaque demande de permis, Bruxelles Environnement utilise le modèle urbain en 3D entretenu et enrichi par Avineon Tensing. Ce modèle comprend plus de 250 000 bâtiments, y compris la forme, l'emplacement et l'inclinaison exacts des toits. Cette géométrie des toits est cruciale pour calculer l'impact des rayonnements dans un rayon de 400 mètres autour d'une antenne prévue. Le matériau du toit ou du mur est également pris en compte : le béton, par exemple, atténue plus de 90 % du rayonnement. En calculant systématiquement une atténuation de 60 %, Bruxelles Environnement évalue les demandes sur la base du scénario le plus défavorable, ce qui permet de prendre des décisions sûres et juridiquement défendables.
Cette approche offre :
- Géométrie détaillée des toits – La forme, la pente et la position des toits sont cartographiées avec précision
- Connaissance des matériaux – Chaque surface de toiture est associée à un type de matériau avec une valeur d'atténuation
- Calcul du rayonnement sur mesure – Analyse de l'impact sur chaque bâtiment environnant dans un rayon de 400 mètres
- Scénario le plus défavorable comme norme – Une atténuation standard de 60 % garantit une sécurité maximale
- Prise de décision fondée – Les permis sont transparents, justifiés et juridiquement solides
Le résultat – Plus précis et plus rapide
Les données relatives aux toitures issues du modèle 3D sont désormais activement utilisées dans le processus d'octroi des permis de Bruxelles Environnement. L'évaluation est mieux fondée et correspond mieux à la situation réelle. Il est également possible d'apporter des améliorations, par exemple en ajoutant des fenêtres ou des terrasses sur le toit, ce qui rendra l'analyse de l'exposition encore plus précise et pérenne.
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